La dernière ligne droite est engagée. Après plus de 10 ans de travail de fond afin d’être en mesure de déployer nos solutions d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) à grande échelle, Myral est désormais prêt à engager sa révolution environnementale. En 2024, l’objectif fixé est que notre système d’ITE ait réduit de près de 2/3 son impact carbone, soit 63%. Un objectif ambitieux, progressif et pragmatique qui ne doit rien au hasard : il est le fruit d’une méthodologie fine mise en œuvre depuis des années. Développement d’un socle technique ET industriel, analyse transparente du cycle de vie global de nos parements et isolants, écoconception des matières premières, gestion des déchets, flexibilité dans le choix d’isolant complémentaire ou encore élaboration de FDES dédiées au système Myral… Notre plan d’action 2022-2024 se veut exigeant et réaliste : à la hauteur de l’enjeu. De ses prémices à la façade du futur, découvrez comment Myral s’est mis en ordre de bataille pour une décarbonation massive !
10 ans de travail pour réduire les émissions de CO2
En matière d’écologie, il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent. Myral a l’ambition de se positionner dans la deuxième catégorie. Depuis notre création en 1987, les préoccupations environnementales font partie intégrante de nos solutions d’isolation thermique par l’extérieur (ITE) : des panneaux innovants, durables, fabriqués en France avec une performance thermique en toute saison et intégrant l’un des meilleurs isolants du marché. Ainsi, les gains sur les factures énergétiques de nos clients peuvent aller jusqu’à 35%, avec pour conséquence une baisse significative des consommations de CO2 des bâtiments. Cet ancrage environnemental fort nous a conduit à engager une démarche spécifique dès le début des années 2010. Un travail de long terme est alors lancé.
L’idée est simple : structurer notre développement pour répondre aux évolutions du marché. Au cœur de notre réflexion, la question de la massification de nos solutions d’ITE durables s’impose rapidement. Pour se faire, notre bureau d’études s’attache à développer des avis techniques pour nos panneaux M32 et M62, des appréciations de laboratoire pour la réglementation incendie ou encore des fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) qui constituent un véritable nid technique et réglementaire nécessaire au changement d’échelle de production. Désormais régulièrement mise à jour, cette base nous permet d’envisager la finalité environnementale pour qu’elle puisse vite porter ses fruits. Et de disposer d’un couteau suisse suffisamment large pour proposer une vision globale du système Myral, parement et isolant, sur le même modèle que notre savoir-faire en matière de résistance au feu.
Optimisation des processus industriels et digitaux
Autre élément structurant : la création dès 2014 de notre nouvelle ligne de production industrielle, un événement essentiel. Grâce à un investissement de près de 4 millions d’euros, elle permet de réduire de manière importante les déchets de production, et cela un an avant la conclusion de l’accord de Paris de 2015, qui gravait dans le marbre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Avec cet équipement de très haut niveau technologique, l’intégration de l’extrusion de nos rives en PVC a été rendue possible, en faisant appel à des acteurs locaux – près de Dijon à moins de 50 kilomètres du site Myral) – et en réduisant notre empreinte carbone issue du transport.
Puis dès 2016, le début d’un vaste projet de digitalisation de l’ensemble du groupe est lancé, afin de gagner en efficacité sur l’ensemble de nos métiers.
Ces dix dernières années ont donc conduit Myral à concevoir de manière volontaire un socle technique, digital et productif solide. Un préalable indispensable pour répondre aux défis environnementaux d’aujourd’hui et massifier la production de ses systèmes d’ITE. Cette structuration faite, il était nécessaire de réaliser un état des lieux général pour définir les axes de réduction de nos émissions de carbone. Cette nouvelle étape est lancée en 2021.
Pour définir nos axes de travail, une photographie transparente du « système Myral » a été réalisée
Premier axe de notre méthodologie, connaître l’impact précis de notre solution sur l’environnement. Comment ? En se basant sur une étude globale, pensée à l’échelle du système, intégrant à la fois nos parements mais aussi leur isolant complémentaire. Myral a donc lancé une série d’analyses de cycle de vie à l’échelle de son système, les ACV étant le seul indicateur environnemental pertinent permettant de retrouver une objectivité de rigueur, pour une analyse de qualité. Par la même occasion, le groupe se conforme à la réglementation RE2020 qui implique cette nouvelle façon de concevoir les bâtiments et demain de les rénover. Objectif : obtenir une photographie du bilan carbone de notre solution – des matières premières utilisées aux déchets de production et de fin de vie des matériaux en passant par la fabrication, les emballages, le transport ou l’installation. Pour se poser les bonnes questions et définir ensuite les axes d’amélioration avec un seul mot d’ordre : la transparence.
Et les résultats des analyses bousculent les idées reçues : bien souvent pointée du doigt, la mousse isolante PIR n’arrive pas au premier plan des impacts. C’est l’aluminium, pourtant composé à 66% d’aluminium recyclé, qui est responsable de près de 70% des émissions de la solution ! Le reste de l’impact étant en partie lié aux rives d’emboitement en PVC. Le constat est clair. Nous avons désormais un diagnostic solide permettant d’axer nos actions là où nous avons le plus gros potentiel de décarbonation.